En 1947, John Steinbeck et Robert Capa voyagent quarante jours en URSS, de Moscou à Stalingrad en passant par la Géorgie et l'Ukraine pour un reportage destiné au New York Herald Tribune.Ce journal traduit par Philippe Jaworski, est pour la première fois publié en français, dans son intégralité avec les photographies de Capa.
Les Belles Lettres sortent un nouveau coffret en e´dition limite´e pour les fe^tes, qui rassemble tous les titres parus cette anne´e dans la "se´rie indienne". Cet e´crin cartonne´, ourle´ d'une plume de paon couleur d'or, s'ouvre sur dix grands classiques éclectiques qui se répondent pour brosser un portrait riche et subtil de l'Asie du Sud. Des fables animalières aux traités théoriques, des poèmes épiques aux contes philosophiques, offrez-vous un voyage littéraire et intellectuel à l'intérieur d'une culture millénaire, souvent fascinante, parfois surprenante - et assurément colorée !
Elle est sans conteste l'une des géantes de la littérature américaine contemporaine. Susan Sontag (1933-2004), jeune fille surdouée mais peu sûre d'elle, animée par le désir farouche de s'inventer un personnage à la hauteur de ses aspirations, s'ingénia toute sa vie à bâtir sa propre mythologie.
Son oeuvre foisonnante (ses romans, ses essais sur l'art et la politique, le féminisme et l'homosexualité, la célébrité, la maladie et la mort) offre une clé de lecture indispensable à la compréhension de notre culture saturée d'images et de conflits. Chroniqueuse des soubresauts de son époque (de la guerre d'Algérie au siège de Sarajevo en passant par la révolution cubaine et la chute du mur de Berlin), elle sut tout aussi bien exercer son regard acéré sur sa vie personnelle, marquée par des aventures amoureuses extraordinaires et une constante remise en cause de soi.
Fruit de six années de recherches, au cours desquelles Benjamin Moser a eu accès à de nombreuses archives personnelles inédites et à des proches de Susan qui n'avaient encore jamais parlé d'elle (dont sa dernière compagne, la photographe Annie Leibovitz), Sontag est une enquête passionnante sur une femme qui, en s'emparant de sa propre destinée, a contribué à redéfinir en profondeur les termes de la condition féminine.
Je sais l'autre : c'est à la Bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg qu'un jeune apprenti bijoutier suisse a découvert la troublante formule que Gérard de Nerval, peu de temps avant sa mort, a inscrite au bas de son portrait par le graveur Gervais. Dans ce refus de sa propre image, Freddy Sauser a-t-il entendu l'injonction qu'il attendait ? L'autre pour lui, l'autre lui-même, ce sera donc le poète, mais un poète en mouvement perpétuel et brûlant ses vaisseaux. Pendant plus de quarante ans, il s'en fera une devise de vie et une règle dêcriture. Lorsqu'il se rend à New York, fin 1911, sa décision est déià prise : il écrira. À son retour en Europe, il emporte son premier poème, Les Pâques, et pour le signer il emprunte à l'oiseau phénix le nom de l'autre : Blaise Cendrars.La collection «Tout autour d'aujourd'hui» présente, en quinze volumes, les oeuvres complètes de Blaise Cendrars 1887-1961) dont elle propose la première édition moderne, avec des textes établis d'après des sources sûres (manuscrits et documents), accompagnés de préfaces et suivis d'un dossier critique comprenant des notices d'oeuvres, des notes et une bibliographie propre à chaque volume.Le premier volume recueille les Poésies complètes de Cendrars dans leur chronologie de composition et avec les illustrations des éditions originales (Kisling, Modigliani, Picabia, Tarsila do Amaral...).
Coffret de quatre voumes vendus ensemble, réunissant les trois volumes des Mille et Une Nuits et L'Album Pléiade.
Il en va des civilisations et peuples comme des étoiles : ils naissent, s'épanouissent et disparaissent. Sumériens, Spartiates, Étrusques, Mochicas, Aksoumites, Mayas ou nomades mongols ont en commun d'avoir, durant plusieurs siècles ou quelques décennies, connu un mode de vie remarquable, développé des savoir-faire élaborés, brillé par leurs réalisations artistiques, leur culture, leur médecine ou leur connaissance des astres.Aztèques au funeste calendrier, Pascuans aux étranges Moai scrutant l'horizon, ou plus près de nous Tasmaniens et Héréros au tragique destin, Onas et Alakalufs de la Terre de Feu, cet atlas invite à une exploration poétique du monde, à une rencontre avec quelquesunes des civilisations brillantes ou plus obscures, qui jalonnèrent l'Histoire.
Quelques mois avant sa disparition, Jim Harrison s'est longuement confié aux caméras de François Busnel et Adrien Soland. Ils en ont tiré un film, Seule la Terre est éternelle, à la fois portrait d'un écrivain en liberté, célébration de la nature sauvage et road movie au coeur de l'Amérique des grands espaces.Dans ce récit très personnel, François Busnel raconte les coulisses d'un tournage pas comme les autres. Il brosse le portrait d'un homme au soir de sa vie, dont l'oeuvre ne cesse d'interroger notre rapport à la nature, et propose un voyage insolite à travers l'Ouest mythique, des forêts du Montana à la frontière mexicaine en passant par les réserves indiennes et quelques-uns des plus beaux sites des États-Unis.Une anthologie inédite de textes de Jim Harrison accompagne ce testament spirituel et joyeux. Celui d'un écrivain merveilleusement iconoclaste, à la liberté de ton pleine d'irrévérence et qui dénonce le saccage de la Terre avec une sagesse teintée d'un humour ravageur.
C'est aux dernières pages du Temps retrouvé que le narrateur d'À la recherche du temps perdu prend la décision d'écrire. Lui viennent alors à l'esprit deux modèles de l'oeuvre à venir : «car, épinglant ici un feuillet supplémentaire, je bâtirais mon livre, je n'ose pas dire ambitieusement comme une cathédrale, mais tout simplement comme une robe». La vision de l'écrivain au travail dans ses manuscrits s'impose aussitôt au lecteur.Ce catalogue en forme d'abécédaire, né sur le terreau de l'exceptionnel fonds Proust de la Bibliothèque nationale de France et nourri des trésors conservés dans plusieurs musées et collections particulières, explore la démarche créatrice de l'écrivain, de la célèbre première phrase «Longtemps, je me suis couché de bonne heure» au mot «Fin» - début et aboutissement dont Proust rappelle volontiers qu'ils furent écrits ensemble.
« Je dois écrire sur mon bonheur de recouvrir un dessin de texte. Entre 7 et 22 ans j'ai cru que je serais peintre. À 22 ans le peintre en moi est mort et j'ai commencé d'écrire des romans. En 2008, je suis entré dans une boutique pour en ressortir avec deux grands sacs pleins de crayons et de pinceaux, le peintre en moi n'était pas mort. » Depuis ptus de dix ans,Orhan Pamuk écrit et dessine quotidiennement dans ses carnets. lI y consigne les événements de la journée, note ses réflexions sur l'actualité, s'interroge sur la construction de ses livres, dialogue avec les personnages de ses romans... Les semaines, les mois, les années passent, et l'auteur reprend, complète, crayonne sans cesse les pages restées vides, donnant naissance à un ensembte foisonnant exceptionneI où s'entremêlent textes et dessins.
Pour la première fois, l'écrivain qui rêvait de devenir peintre révèle ses carnets à travers une sélection personnelle réalisée parmi plusieurs milliers de pages.
Consacré aux maisons d'architectes dans l'Hexagone, Maisons rêvées présente un panorama richement illustré de l'architecture domestique française des vingt dernières années. Il en récapitule les évolutions majeures, les grands acteurs et les réalisations phares à travers une sélection de maisons réparties en cinq thèmes : les maisons écologiques, les maisons de ville, la quête esthétique, la tradition réinventée et l'inspiration industrielle. Ce livre-manifeste, qui promeut le retour de l'architecte dans la construction individuelle, montre comme le disait Fleur Pellerin, « que l'expérimentation, l'audace et le beau peuvent être accessibles à tous et que l'originalité peut avoir du sens dans l'espace ou la fonction dans laquelle elle s'insère. » Cet ouvrage résonne aussi avec pertinence dans l'époque actuelle : si la maison est un idéal de vie depuis toujours, la crise sanitaire nous l'a rendue encore plus précieuse et nous a fait prendre conscience combien elle touche aux grands enjeux du temps présent - écologie, démocratie, sens du beau...
À l'occasion du 100e anniversaire de la naissance de Pierre Cardin, Jean-Pascal Hesse partage sa connaissance intime des débuts de la carrière du couturier à Paris et analyse les influences créatives et les partenariats qui l'ont inspirés pour concevoir non seulement certaines des créations de haute couture les plus emblématiques des années 50 et 60, mais aussi la collection Cosmocorps, influencée par l'ère spatiale, qui explorait de manière prémonitoire la fluidité des genres. Dans un texte vivant, Hesse s'appuie sur un large éventail de sources rassemblées pendant plus de deux décennies, dont de nombreuses photos et documents inédits relatant ses premières années en tant que styliste pour Christian Dior, son succès aux États-Unis, son profond intérêt pour l'art et le design japonais et la fascination réciproque des Japonais pour son travail.
Depuis ses premiers livres, Tessa Hadley explore le réseau complexe des vies conjugales, amoureuses et sentimentales de ses contemporains. L'intrigue de ce huitième roman confronte l'histoire de plusieurs générations autour du choix libérateur de son héroïne, qui prend tous les risques pour assumer son épanouissement personnel.
Dans l'Angleterre de la fin des années 1960, Phyllis Fischer, épouse et mère quadragénaire, s'éprend de Nicholas Knight, le jeune fils d'amis de son mari. Pour lui, elle abandonne son foyer et les conventions d'un ordre social devenu moralement inacceptable. Tout en s'apercevant que son amant n'est pas exactement celui qui lui convient, elle tombe enceinte et décide de garder l'enfant, qu'elle est heureuse d'élever.
Dans ce style fluide et raffiné qui lui permet de sonder admirablement la psychologie de ses personnages, Tessa Hadley décrit aussi bien le quotidien des classes sociales supérieures que la vie de bohème et les idées nouvelles à l'heure de la révolution sexuelle. La condition féminine est une question centrale, sans être traitée sous l'aspect du militantisme : seule compte la volonté d'une femme désireuse d'être elle-même en découvrant que l'âge mûr ne saurait être un obstacle aux plaisirs de la chair. Phyllis découvre le droit de conjuguer jouissance et maternité en bousculant tous les tabous.
L'histoire commence en Espagne, par deux naissances et deux abandons. En juin 1943, une prostituée obèse de Bilbao donne vie à un garçon qu'elle confie aux jésuites. Un peu plus tard, en Galice, une femme accouche d'une fille et la laisse aux soeurs d'un couvent. Elle revient la chercher dix ans après. L'enfant est belle comme le diable, jamais elle ne l'aimera.
Le garçon, c'est Julian. La fille, Victoria. Ce sont le père et la mère de Maria, notre narratrice.
Dans la première partie du roman, celle-ci déroule en parallèle l'enfance de ses parents et la sienne. Dans un montage serré champ contre champ, elle fait défiler les scènes et les années : Victoria et ses dix frères et soeurs, l'équipe de foot du malheur ; Julian fuyant l'orphelinat pour s'embarquer en mer. Puis leur rencontre, leur amour et leur départ vers la France. La galicienne y sera femme de ménage, le fils de pute, gardien du théâtre de la Michodière. Maria grandit là, parmi les acteurs, les décors, les armes à feu de son père, basque et révolutionnaire, buveur souvent violent, les silences de sa mère et les moqueries de ses amies. Mais la fille d'immigrés coude son destin. Elle devient réalisatrice, tombe amoureuse, fonde un foyer, s'extirpe de ses origines. Jusqu'à ce que le sort l'y ramène brutalement. A vingt-sept ans, une tarologue prétend qu'elle ne serait pas la fille de ses parents. Pour trouver la vérité, il lui faudra retourner à Bilbao, la ville où elle est née. C'est la seconde partie du livre, où se révèle le versant secret de la vie des protagonistes au fil de l'enquête de la narratrice.
Stupéfiant de talent, d'énergie et de force, Les gens de Bilbao naissent où ils veulent nous happe dès le premier mot. Avec sa plume enlevée, toujours tendue, pleine d'images et d'esprit, Maria Larrea reconstitue le puzzle de sa mémoire familiale et nous emporte dans le récit de sa vie, plus romanesque que la fiction. Une histoire d'orphelins, de mensonges et de filiation trompeuse. De corrida, d'amour et de quête de soi. Et la naissance d'une écrivaine.
27 avril 1718. Un incendie ravage le Petit-Pont, menaçant Notre-Dame. Alors qu'à Paris l'air est tout en feu, au château de Sceaux, la duchesse du Maine souffle sur un autre brasier bien plus dangereux pour le Régent, celui du complot.
Mariée à l'aîné des bâtards de Louis XIV, haute comme trois pommes mais animée de l'orgueil d'une princesse du sang, cette précieuse règne sur sa petite cour de beaux esprits comme sur son mari. Soutenue en secret par le prince de Cellamare, ambassadeur du roi d'Espagne, et encouragée par les survivants de la vieille cour du Roi-Soleil, elle va intriguer avec passion.
Ainsi, en ce printemps 1718, un vent de fronde se lève sur la France et une véritable course-poursuite pour le pouvoir s'engage entre la duchesse d'un côté et le Régent de l'autre.
À travers les méandres des conspirations politiques, les haines familiales et une galerie de portraits tous plus extravagants les uns que les autres, Camille Pascal fait renaître avec virtuosité le temps enflammé et haletant de la Régence.
À Old Ox, en Géorgie, sonnent les dernières heures de la guerre de Sécession : l'émancipation des esclaves est proclamée. À quelques kilomètres de leur ancienne plantation, Prentiss et son frère Landry savourent amèrement leur liberté dans un monde qui ne leur offre aucun travail. Tandis qu'ils s'apprêtent à passer la nuit dans la forêt, ils sont découverts par le propriétaire du domaine, George Walker, hanté par la récente annonce de la mort au combat de son fils Caleb.
Quand George, perdu, accepte d'être guidé par les deux jeunes hommes vers sa maison, il voit en eux un moyen d'apaiser son chagrin et leur propose, contre rémunération, de les aider, lui et sa femme Isabelle, à cultiver leurs terres. Des liens inattendus de confiance se tissent entre ces êtres tourmentés, jetés dans une société qui leur reste inhospitalière, et trouvant refuge dans la quiétude d'une nature luxuriante. Jusqu'au jour où Caleb revient frapper à la porte de ses parents...
En portant un regard moderne sur une période sombre de l'histoire, Nathan Harris signe un roman impressionnant de maturité et de maîtrise. Ses héros, premières victimes de la longue et persistante ségrégation américaine, parviendront-ils à garder espoir, à survivre face au déferlement de bruit et de fureur ?
Une maison du Val de Loire. Un grand parc. Les arbres y tombent. Le maître de maison, un vieil homme, s'inquiète et écrit à sa fille. Elle vient aussitôt le rejoindre, sans oser se formuler que cet appel au secours sera peut-être le dernier. Ce père a été si puissant, si actif, si authentiquement admirable ! Et maintenant, en retraite, déparé de tous ses attributs sociaux, Paul va tenter de parler à Zélie, comme Zélie va tenter de parler à Paul. Demeure entre eux ce sentiment difficile à élucider, l'amour d'un père et d'une fille. Un face à face pudique, candide, parfois douloureux, se développe. De jour en jour, la faiblesse de Paul se révèle. De jour en jour, Zélie supporte avec peine de le voir faillir.
Dans le parc qui s'effondre, le vieil homme et la jeune femme tentent de se dire ce qu'ils n'ont jamais osé se dire, retournant ensemble sous les frondaisons où, quinze ans plus tôt, ils n'ont pas pu empêcher leur fils et frère de mourir. Arrive un troisième personnage, Luc, qui bouleverse leurs retrouvailles. Il va mener Paul et Zélie à se confronter à leur histoire tragique.
Qu'est-ce que l'amour d'une fille pour un père ? Qu'est-ce qu'un secret de famille enfoui ? Qu'est-ce qu'un homme une fois que sa vie touche à sa fin, est dépouillée du pouvoir, de l'aura sociale et de tout compte moral ? Une vie qui exprime son sens dans une ultime métamorphose ? Un roman d'une beauté simple et tragique, qui révèle toute la maturité littéraire d'Oriane Jeancourt Galignani. Une histoire universelle.
«Dans les mots que la vieille femme déposa au creux de son oreille, Encarnación perçut le murmure d'un oracle lointain:Éloigne de toi ceux que tu aimes, car la nuit les engloutira et tu porteras leur corps...»À l'âge de quinze ans, alors que la famine sévit dans son Andalousie natale, Juan Ortega quitte sa famille pour devenir le cuisinier d'Ignacio, un célèbre torero. Dans son sillage, à Madrid, New York et Paris, Juan se laisse happer par l'effervescence des années folles. Il croise la route du poète solaire Federico Garcia Lorca et se consume d'amour pour Encarnación, danseuse de flamenco, muse de toute une génération d'artistes et amante d'Ignacio. Mais déjà la guerre gronde et apporte son cortège de tragédies.Hommage passionné à une Espagne légendaire, Les Sacrifiés est un roman d'apprentissage chatoyant qui dépeint la fabrique d'un héros et le prix de la gloire.
C'est une histoire française. Elle se passe pour l'essentiel à Paris, pendant l'occupation allemande, puis dans le maquis du Vercors où les résistants se battent dans la neige et le froid, jusqu'au dernier. Une histoire française, presque un roman, mais tout y est vrai, qui oppose deux France. Celle des Cossé-Brissac, le côté maternel de Félicité Herzog, dont la grand-mère May, aussi libre de son corps en privé qu'attentive aux conventions immuables de l'aristocratie en public, reçoit dans son hôtel particulier le Tout-Paris de l'occupation, le Tout-Vichy, de Paul Morand à Pierre Drieu La Rochelle, de Josée Laval (la fille de Pierre Laval) à Coco Chanel. Une jeune fille grandit là, qui désapprouve en silence, puis désobéit, prisonnière de ce monde clos, rétive cherchant à s'échapper par l'intellect et le plaisir. Cette belle adolescente promise à un mariage de l'entre-soi se nomme Marie Pierre de Cossé-Brissac. C'est la mère de l'auteure.L'autre France, c'est celle plus lumineuse, jeune, bravache, idéaliste, de la résistance par les idées et par les armes. Un grand bourgeois juif parisien envoie son jeune fils en province. Celui-ci rejoint le maquis du Vercors. L'intellectuel rompu aux joutes de l'esprit apprend à tirer, se cache dans les grottes, combat en montagne. Il se nomme Simon Nora, rebaptisé « Kim » dans son réseau. À la fin de la guerre, seul survivant du massacre de la grotte aux fées, il revient auréolé de courage. L'aristocrate de haute lignée rencontre alors l'héritier des héritiers du judaïsme. Deux aristocraties au fond, mais que tout oppose. Le drame qui se joue dans ce roman haletant, cette fresque guerrière sous les hauts portraits d'ancêtres et dans les forêts où les SS fusillent les héros, atteint son sommet.Une brève libération déploie le romanesque de la vérité des sentiments, de l'amour impossible, de l'union des contraires.
Tout est allé très vite : d'abord des gestes d'intimidation, puis des menaces directes. Un soir, Sacha et Mina décident de fuir la France avec leur petite fille Irène. Ils laissent derrière eux un pays qui a plongé dans le nationalisme, l'ignorance et l'intolérance, dirigé par un nouveau président qui a lancé des hommes après eux. Quel secret explosif veut-il protéger ?Pour se mettre à l'abri, ils ont le projet insensé de rejoindre le mont Athos, sanctuaire érigé de monastères fortifiés où l'on vit encore selon les règles byzantines. Il est interdit aux femmes depuis le XI? siècle, mais il a toujours protégé ceux qui y cherchaient refuge.Brutalement séparé de Mina, Sacha s'y retrouve avec sa fille, qui découvre, émerveillée, les rites et les récits de cet éden bordé par la Méditerranée ainsi que les joies prodiguées par une nature grandiose. Mais le danger les guette à tout instant.Déterminée à tenter l'impossible, Mina parviendra-t-elle à sauver sa famille ?Ode lumineuse à la transmission d'un père à sa fille, bouleversant portrait de femme, ce roman est une invitation à embrasser l'amour et les livres, la nature et la beauté. Il célèbre aussi magnifiquement l'Histoire et les histoires dont nous sommes faits.
L'« affaire des diamants » ! Qui ne se souvient de ce scandale politique qui a agité la Cinquième République de Giscard d'Estaing, et a marqué pour celui-ci le début de sa fin ? Sans qu'il y soit jamais nommé autrement que « le Président », il est l'objet de toute la stupéfaction, de toutes les spéculations, de toutes les interrogations dans ce roman satirique et brillant. Tout Paris bruit dans le silence. Accusé par la presse d'avoir accepté des diamants de la part d'un dictateur africain, le Président se réfugie dans un silence offensé. Il va se taire pendant quarante-neuf jours.
Et pendant ces quarante-neuf jours a lieu la ronde des personnages que Pauline Dreyfus convoque en maîtresse de cérémonie impitoyable et moqueuse : une immigrée portugaise, un night-clubber, un dissident russe, une journaliste espérant la gloire, un chef du protocole de l'Elysée atterré, un châtelain ruiné, un chômeur pilier de bar, une militante féministe, un inspecteur des Renseignements généraux, sont à leur façon bousculés en ce singulier automne politique. Le pouvoir se désincarne, les forces de la dérision s'agitent. C'est peut-être là, pour la première fois, qu'on les a vu apparaître sous la Cinquième République. Les diamants sont un de ces prétextes comme savent en trouver les dieux pour bousculer les destins.
Le jour où le Président se décide à s'expliquer, tous les protagonistes de cette histoire sont devant leur poste de télévision. Depuis le temps qu'ils attendaient des explications ! Les auront-ils ? Tout le talent de Pauline Dreyfus pour les comédies sociales, qui ne sont pas sans tragique, éclate dans ce roman.
The second powerful and heart-rending novel, set in 80s Glasgow, from Douglas Stuart, Booker Prize- and British Book Award-winning author of Shuggie Bain.
Read summer 2022's biggest historical debut! '[A] scintillating, swash-buckling debut... terrifically fun' SUNDAY TIMES 'Sharp, modern and absolutely delicious' TAYLOR JENKINS REID 'Fans of Bridgerton will swoon' NITA PROSE The season is about to begin - and there's not a minute to lose... Kitty Talbot needs a fortune. Or rather, she needs a husband who has a fortune. This is 1818 after all, and only men have the privilege of seeking their own riches. With just twelve weeks until Kitty and her sisters are made homeless, launching herself into London society is the only avenue open to her. And Kitty must use every ounce of cunning and ingenuity she possesses to climb the ranks. The only one to see through her plans is the worldly Lord Radcliffe and he is determined to thwart her at any cost. Can Kitty secure a fortune and save her sisters from poverty? There is not a day to lose and no one - not even a lord - will stand in her way...
Un roman à clef extrêmement bien construit d'une écriture soignée et méticuleuse dans une ambiance tendue et étouffante à la façon d'Agatha Christie.
Un livre très photogénique et une enquête haletante' Nikos Aliagas Malgré la tempête qui approche de l'ile, le Capitaine Markou se rend à la soirée très prisée de la richissime Mariama.
Sur l'île de Nissos, la fête bat son plein jusqu'à ce que le corps de Lucy, jeune journaliste anglaise, soit retrouvé dans le débarras de la magnifique maison.
C'est la panique sur l'île paradisiaque car le crime a frappé. Le Capitaine Markou voit voler en éclats ses douces vacances et il n'est pas au bout de ses surprises.
Dix suspects sont identifiés. Dix personnalités inattendues. Tous ont une bonne raison d'avoir voulu tuer cette jeune femme. Mais aucun n'a le même mobile.
L'affaire s'annonce particulièrement tordue.
L'enquête se complique quand l'un des suspects est retrouvé à son tour mort et qu'un dossier criminel non résolu renaît.
Une course contre la montre s'engage pour dénouer ce crime presque parfait avant que l'île ne soit libérée de la tempête qui l'a coupée du reste du monde.