Une nouvelle collection pour repenser notre relation au monde sauvage dirigée par Stéphane Durand, co-auteur et conseiller scientifique des aventures cinématographiques de Jacques Perrin. Nous sommes les enfants de l'univers mais nous l'avons oublié. Au nom de la liberté et de la raison, nous avons coupé tous les ponts qui nous liaient au monde. L'homme moderne est devenu une énigme de la nature. Pourtant, une nouvelle révolution copernicienne est en cours au coeur de notre civilisation occidentale. Partout, au cinéma, en littérature, en philosophie, émerge un nouveau regard sur nos « compagnons de planète ». En allant à la rencontre des animaux et des plantes sur leurs territoires, ces auteurs-naturalistes (scientifiques, philosophes) partent en « mission diplomatique » à la frontière du monde sauvage. Pour en finir avec la peur de la nature typiquement française et partir sur de nouvelles bases, il s'agit d'abord d'en identifier le plus précisément possible les sources historiques. C'est la tâche confiée à l'historienne de l'environnement Valérie Chansigaud. Pour lutter contre l'amnésie écologique, il faut savoir ce que fût la nature avant que ses relations avec l'homme occidental n'évoluent et ne se dégradent.
Ce livre s'attache à décrire une espèce particulière, l'homme, à la manière d'un naturaliste. Il faut en effet revenir à l'essentiel et étudier l'homme comme s'il s'agissait d'étudier la mésange bleue, à la mode du naturaliste, modeste artisan de la science.
Le naturaliste va adopter une méthode : s'intéresser davantage à ce que fait l'homme plutôt qu'à ce qu'il dit. L'homme est en effet un oiseau chanteur. Prendre au sérieux ses bavardages, c'est rentrer dans son jeu. Il faut donc surtout d'abord décrire son comportement et ensuite éventuellement, grâce à lui, comprendre ses discours.
Le naturaliste va profiter ensuite d'une circonstance : celle de l'étonnante montée en puissance d'un discours écologique qui entend faire de l'homme un héros capable de répondre à un défi de l'histoire naturelle par un acte de liberté. Assurément, cela prouverait que cette espèce est singulière et se différencie de toutes les autres animaux. Mais, en regard de son « discours », l'homme est assez peu entreprenant : il parle beaucoup et agit peu. Le chant de l'écologie, si largement répandu, doit donc avoir un autre dessein que celui qu'il prétend servir...
L'écologie est une donnée fondamentale de la pensée humaniste d'Edgar Morin. Précurseur dans les années 1970 avec un texte intitulé L'an I de l'ère écologique, le philosophe n'a cessé depuis de réfléchir, ajuster, chercher à convaincre d'une nécessaire "écologisation" de la politique française. Pour Edgar Morin, l'écologie politique ne doit pas se cantonner à la défense des animaux, ou uniquement aux effets du réchauffement climatique mais faire un tout concernant l'avenir de l'individu, de la société et de l'espèce humaine : l'Homme a besoin de la Terre qui a besoin de l'Homme. Face au développement techno-scientificoéconomique qui dégrade la biosphère et nous menace, il s'agit désormais de transformer nos vies et nos modes d'organisation. Telle devra être la nature de notre futur.
L'interaction des hommes avec le règne végétal et animal par l'auteur de La Vie secrète des arbres.
Un message optimiste : Contrairement à ce qu'on pourrait penser, le lien entre l'homme et la nature n'est pas rompu, même si nous n'en sommes pas toujours conscients.
Comment réveiller la nature en nous ? : Nos sens sont moins émoussés par la civilisation que nous le pensons. Nous n'avons pas cinq mais sept sens : comme certains animaux, nous sommes capables de percevoir les fluctuations atmosphériques (météoropathie) et, comme certaines plantes, nous sommes doués de proprioception.
Nous sommes la nature : L'homme ne domine pas la nature, il est la nature.
Encore les arbres : Ils sont nos plus précieux alliés pour nourrir cette connexion.
Les calottes de glace sont-elles éternelles ? Comment le climat des 1 000 dernières années a-t-il évolué ? En quoi le changement produit par l'homme est-il inédit ? Comment les gaz à effet de serre influencent-ils le climat ? La sécurité alimentaire est-elle en danger ? La France est-elle un bon élève du climat ?
Le changement climatique en cours constitue un défi majeur pour l'humanité. La température a augmenté d'1.2° C en moins d'un siècle. Le niveau marin grimpe sous l'effet du réchauffement des eaux et de la fonte des glaces. Les vagues de chaleur battent des records de température, la biodiversité est durement touchée. Pourtant, depuis le premier rapport du GIEC, puis la signature de la convention-cadre de l'ONU en 1992, le CO2 continue de monter. Parce que les politiques à déployer réclament des transformations économiques, sociales, culturelles et technologiques d'une telle envergure qu'elles se heurtent à des intérêts puissants, aux menaces sur nos emplois et nos modes de vie.
En 100 questions/réponses, ce livre donne les repères indispensables pour comprendre l'évolution climatique de la Terre et les risques concrets pour nos sociétés afin que chaque citoyen prenne la mesure des changements en cours et agisse.
Ce livre fait la synthèse d'un certain nombre de travaux scientifiques internationaux récents et montre que la situation climatique n'est pas celle que l'on veut à tout prix nous faire admettre.
Il explique en particulier pourquoi l'accroissement de 0,03 à 0,04 % du CO2 dans l'air depuis le début de l'ère industrielle profite grandement à la biomasse et aux récoltes. A ce titre, le bénéfice pour l'humanité est d'ores et déjà énorme. Par ailleurs, François Gervais utilise les mesures récentes pour montrer que la fraction de réchauffement liée aux activités humaines est noyée dans la variabilité naturelle. Un phénomène attesté par l'évolution imperceptible de sa signature dans l'infrarouge.
Le catastrophisme des modèles virtuels est infondé et l'urgence climatique est un leurre. Elle est pourtant source de politiques dispendieuses dont certaines n'ont de durable que l'affichage, assorties de menaces sur les fleurons industriels nationaux et d'une bulle financière qui enfle dangereusement.
Les mobilisations citoyennes historiques provoquées par un projet de taxe carbone injuste et opaque l'ont bien montré : la question écologique ne peut pas être pensée sans la question sociale.
L'impératif de justice sociale doit donc devenir la boussole de la transition climatique.
À ce titre, le projet de dividende carbone élaboré par James Boyce est une stratégie transparente, efficace et crédible pour préserver durablement un environnement sain pour tous, tout en assurant une politique de redistribution juste et équitable. Elle propose de donner un prix au carbone afin de limiter les émissions de CO2 mais surtout d'en répartir les recettes fiscales sous forme de dividendes égaux pour toutes et tous. Concrètement : un bonus-malus reversé directement à chaque citoyenne et citoyen qui contribuerait à atténuer à la fois la crise climatique et la crise des inégalités !
Fondée sur le principe que les dons de la nature nous appartiennent en commun, et non aux entreprises ou aux gouvernements, cette « taxe carbone juste » est portée par l'un des meilleurs spécialistes au monde de l'économie politique de l'environnement. Avec son Petit manuel de justice climatique à l'usage des citoyens, Boyce explique tout simplement comment réussir la transition indispensable du xxie siècle.
Qui est Greta Thunberg ? Héroïne d'un présent assombri par le désastre climatique en cours pour les uns, incarnation de la bêtise catastrophiste du contemporain pour les autres. Pourtant, ce qu'elle nous apprend va au-delà du jeu d'échec des « pour » et des « contre » qui plombe les débats relatifs à l'écologie. Ce qu'elle nous apprend est tout simplement une nouvelle manière de penser et d'agir à l'aune de la crise que nous traversons.
Avec Greta Thunberg, la figure de l'intellectuel jugeant le monde depuis la certitude de sa connaissance se voit déboulonnée au profit d'une autre, qui ne craint plus de regarder en face l'incertitude de toute connaissance. Car il y aura toujours une raison d'attendre, une donnée manquante, une théorie non vérifiée, une hypothèse sur un risque non expurgée de valeurs. Or ce dont nous avons besoin, aujourd'hui, est autre chose, qui prend la forme d'un savoir que nous ne pouvons pas maîtriser - le savoir de l'urgence. De ce savoir, Greta Thunberg est désormais l'incarnation. Et Laurent de Sutter propose de se mettre à son école.
Tandis que les effets du changement climatique sont ressentis de plus en plus violemment en Chine comme aux États-Unis, avec une multiplication des phénomènes climatiques extrêmes, une guerre commerciale sans précédent oppose ouvertement ces deux pays depuis mars 2018. L'interdépendance profonde et complexe qui unit en les opposant ces deux puissances depuis le XIXe siècle est aussi l'un des principaux moteurs de la crise écologique et climatique planétaire. Cette croissance « chinaméricaine » émet près de 45% des gaz à effet de serres, exerce une pression phénoménale sur la biodiversité et induit une compétition toujours plus féroce pour l'accès aux ressources naturelles et énergétiques.
La « Chinamérique » est ainsi une force tellurique qui verrouille la Terre dans une trajectoire d'aggravation permanente, tout en se déchirant elle-même. Allons-nous vers un long conflit entre l'Aigle et le Dragon ? Et, si c'est le cas, la Terre s'en remettra-t-elle ?